Delphine de Vigan

Les médiathèques de l’Alliance Française deLimavous invitent à découvrir l’œuvre de l’une des écrivaines françaises les plus reconnues aujourd’hui: Delphine de Vigan, auteure des romans Jours sans faim, Les Heures souterraines,et Rien ne s’oppose à la nuit.

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Portrait

Delphine de Vigan est née le 1er mars 1966. Fille d’une mère amante des livres, elle entre très tôt dans le monde de la littérature en lisant de grands écrivains comme Gustave Flaubert et Guy de Maupassant, et en écrivant, dès l’âge de douze ans, un journal intime qui restera actif jusqu’à ses 29 ans.

Guidée par son envie d’écrire, elle s’inscrit au CELSA (Centre d’études littéraires et scientifiques appliquées), et en 2001 publie son premier livre: Jours sans faim, un inquiétant roman de caractère autobiographique qui raconte la lutte d’une jeune femme contre l’anorexie et la peur de la mort. Dès cette toute première œuvre, Delphine de Vigan nous révèle ce qui motive son écriture: les blessures qui marquent notre enfance et notre adolescence et qui nous poussent à réfléchir sur notre présent.

En 2011, Delphine publie ce qui est pour beaucoup de gens son plus grand roman: Rien ne s’oppose à la nuit. Dans ce livre, De Vigan raconte le suicide de sa mère, un événement fatidique qui la conduit à collecter des cassettes, des photographies, des vidéos et des chroniques familiales pour reconstruire et revoir la vie de la défunte: depuis son enfance lorsqu’elle a été violée par son père, jusqu’à sa mort, en passant pour une pénible lutte contre le trouble bipolaire qu’elle souffrait. Rien ne s’oppose à la nuita remporté quatre grands prix de littérature, entre lesquels on trouve le Prix Renaudot des lycéens.

Parmi ses livres les plus reconnus, on a Les Heures souterraines(2009), où elle dénonce le harcèlement moral dans le monde du travail; D’après une histoire vraie(2015), une oeuvre dans lequel elle décrit les difficultés d’une écrivaine face à une page blanche; et Les loyautés (2018), où elle dépeint l’alcoolisme et la toxicomanie chez les jeunes, révélant leurs insécurités, peurs et désirs.

N’hésitez pas à lire Delphine de Vigan, une écrivaine qui nous montre le côté le plus incisif de la douleur humaine, mais aussi le côté le plus doux et le plus empathique.

Orlando Quevedo